Pour les celtes la salamandre est un animal mythique qui symbolise le feu et la pureté. Très présente dans les bestiaires du Moyen-Âge, elle représentait aussi la chasteté et l'indestructibilité. Pour les alchimistes, la salamandre est un symbole du feu, élément essentiel à la transmutation du plomb en or. C'est également l'emblème du roi François Ier dont la devise était : « je nourris et j'éteins ».
Essentiellement nocturne, la salamandre peut s'observer durant la journée, après ou pendant une grosse averse. De tous les amphibiens, elle est celle qui se trouve le plus facilement dans les forêts.
La salamandre tachetée est un amphibien plutôt sympathique pour les jardiniers, car elle mange limaces, escargots et larves diverses. Elle ne dénigre pas non plus les lombrics. Elle se ballade la nuit par temps humide, et pond dans l'eau. Sa peau sécrète une substance toxique. Si vous touchez une salamandre, mieux vaut se laver les mains par la suite.
La Salamandre tachetée adulte mesure 110 à 210 mm. Elle est d'un aspect général élancé, avec une tête plus large que longue, de grands yeux bruns, des glandes parotoïdes proéminentes (glandes granuleuses situées à l'arrière de chacun des yeux : ce sont elles qui sécrètent un venin assurant une certaine protection contre les prédateurs), des membres épais et longs aux doigts dépourvus de palmure, une queue cylindrique, épaisse, arrondie à l'extrémité. La peau est lisse, noire avec des tâches ou des lignes jaunes vives sur le dos, le ventre est gris sombre, assez uniforme.
Animal hétérotherme (à sang froid), la Salamandre hiverne (léthargie, ralentissement du métabolisme) pendant la mauvaise saison dans son abri.
La période d'activité va de février-mars à octobre-novembre.
Protégeons-la...
Les menaces qui pèsent sur la Salamandre sont les mêmes que pour les autres amphibiens : disparition des zones humides, fragmentation des habitats, pollution de l'atmosphère, des sols ou des eaux...
La Salamandre est une espèce protégée en France par la loi de 1976, classée "à surveiller" dans le livre rouge des vertébrés de France et en Annexe 3 de la convention de Berne.
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