La corne blanche honorée au banquet,
la longue corne bleue au grand renom,
bordée de riche argent.
Et apporte à Tudur, aigle de bataille,
le premier trait de vin rouge.
A moins que l'on n'apporte du meilleur hydromel,
qui coule de la coupe, ta tête le paiera !
Apporte à Moreiddig, protecteur des poètes,
dont les ménestrels chantaient la gloire avant la froide tombe.
Ce sont deux frères sans peur, à l'esprit noble
d'une force sans peur , aux nobles sourcils,
des guerriers qui se sont mis à mon service
[...]
La louange est la part de ceux dont je parle.
Mais non, c'est la lamentation, car tout deux sont mort.
Ô christ, je suis triste et dan la peine
A cause de la perte de Moreiddig. Comme j'ai besoins de lui.
Ce poème est le seul conservé de Owain Cyfeilioz,, Roi du Powys, de 1149 à 1195. Il évoque un festin au cour duquel le souverain ordonne à l'échanson de servir de vin tous les guerriers.
Traduit de l'anglais, avec des textes originaux irlandais et gallois par Christian J. Guyonvarc'h et Françoise Roux.
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